Ophélia la merveilleuse ; la lumière de mes jours( dédié à Rosam alias scarlett )Ich liebe Dich...
I
Souvent dans le berceau d'une lueur brûlante,
Sphère d'hallucination et de douleur vibrante,
Je délaisse mes tourmentes dans un manteau lubrique
Et rejoins nonchalamment toutes ces contrées mystiques !
Semblable au chat lors de sa marche malicieuse
Mon être scrute l'horizon et sa vive spirale
Où je devine ,merveilleusement, le tendre portrait ovale
De la douce Ophélia et de sa peau neigeuse !
Nos deux mains confondues dans l'impuissante tempête
Sur un banc de fortune, lentement se posèrent
Et les cris qu'autrefois nous crûmes trop austères
Nous parûmes cette fois plus insouciants qu'une bête !
L'allumeuse de réverbères d'un touché délicat,
Dans mon antre aussi froid qu'une roche fluviale,
Réveilla mon âme alors tout à fait pâle
De n'avoir pas connu le plaisir des éclats !
II
De structure en abyme en structure en abyme
Sur de l'herbe couleur d'or, aux senteurs de Chine
La nuit vint se poser comme une lèvre humide
Se pose sur une bouche à l'apparence limpide !
La salle des pas perdus n'était plus qu'un souvenir
La musique flottait dans l'air, seulement par plaisir !
Sinatra et James Brown sillonnant la route de Madison
Chantaient à tue tête des refrains qu'on fredonne …
Et sous le Pont Mirabeau, il y a tant de roses,
Tant de poèmes, tant d'amour et de prose.
Mais ai-je déjà connu un parfum plus subtil
Que celui de Rosam et de sa plume habile ?
III
Lorsque de toute son infamie, la détresse me glace
A l'aide d'une vapeur aussi véreuse que grasse
Mes yeux s'écarquillent et délectent les multiples délices
Que dégagent ses pétales aux allures de calices !
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... nous faut-il nourrir nos rêves et les réaliser aussi ?