Chère Sophie,en lisant ce texte merveilleux dans son contexte et sa simplicité,il m'a fait penser à une citation de Gibran qui avait dit:
Assis à la fenêtre, tu regardes les passants. A ta droite, tu vois une religieuse et à ta gauche une prostituée.
Et dans ta candeur, tu te dis :
"Combien l'une est noble, combien l'autre est ignoble."
Mais si tu fermes les yeux et tends l'oreille, tu entendras un murmure dans les éthers :
"L'une me cherche en prière et l'autre en douleur. Et dans l'esprit de chacune se trouve un havre pour mon esprit."
Ton beau poème décrit l'intensité de ce sentiment qui lie toute chose vivante ici bas,qu'elle soit humaine,végétale,animale ou minérale,l'amour d'où chacun puise son énergie afin de parcourir le temps qui lui est imparti,ce qui place toute chose vivante sur le même pied d'égalité,il n y a ni maître ni esclave,ne venons nous pas de la même source?
Merci chère amie pour ce moment de paix et de sérénité que m'ont offert tes mots
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"Ayant bu des mers entières,nous restons tout étonnés que nos lèvres soient encore aussi sèches que des plages,et toujours cherchons la mer pour les y tremper sans voir que nos lèvres sont les plages et que nous sommes la mer"
(Farid Uddin Attar)