Le conte du Destin.
O mon ami
Garde le troupeau
Je m'en vais là haut
Dans ce hameau
Voir si le vieux
Prédit aux gueux
O mon ami
Prends en soin du chien
Il te gardera du loup
Il te gardera au chaud
N'allume pas de Feu
Le vent et les pillards
Ne sont pas des preux
O mon ami
Me voilà parti
Vers ces lumières sans rimes
N'oublie pas de fermer
Portes et fenêtres
Car l'herbe de ce pré
Respire l’imparfait
Raconte à la nuit
Comment toi et moi
Nous fumes arrivés lÃ
Et attends l'aurore
Pour qu'elle comprendra
Oh l'ami
M'entends-tu
Le vieux n'est plus ici
Il est loin
Mais avant de partir
Il avait prédit
Que nous aurons toujours
Un troupeau à surveiller
Et qu'un jour
Nous serons des Rois
Moi celui des mots
Toi celui d'un cœur
Et le chien
Celui d'une amitié
De nous tous
Tu seras le Roi des rois
Voilà mon ami
Laisse moi donc m'allonger
Mon verbe s’est alourdi
Et le poète mourut
Le chien
Ne quitta jamais sa tombe
Et l'ami
Fut submergé
Par la lumière d'une fée
Venue cueillir des fleurs au pré.
autresens.
N.B:"Je" n'engage pas l'auteur, je ne suis que le petit humble serviteur des mots.Merci.
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A l'éxil des mots; au coeur des sens.