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Madame
Vous ne pourrez, jamais, Madame, Imaginer l’immensité, De ce que contient mon âme, Ses reflets de grande beauté.
A chaque tour de cette terre, Je guette tel un paria, Les augures et leurs mystères, Pour notre partenariat.
A chaque coup, mon cœur se blesse, A répéter votre prénom, Et j’écoute dans la détresse, Votre écho qui répond : Non !
Lorsque votre regard me croise, Sans jamais briller d’intérêt, Mon âme en vague d’Iroise, Voudrait vous crier son secret.
Mais devant tant d’indifférence, Mon cœur alors se ralentit, Car lui, sent bien la différence Entre l’amour et l’appétit.
Vous ne pourrez, jamais, Madame, Connaître tout mon martyr L’indifférence qui me damne, Ne cesse de m’anéantir.
Je vendrais mon âme au Diable Pour percevoir la lueur, D’un petit intérêt affable, Dans vos beaux yeux, pour mon bonheur.
Ô Madame, mon cœur succombe, A cet amour démesuré, Mais votre cœur sera ma tombe, Sous un ciel gris, non azuré.
Capricorne, le 24/09/2009
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