Chère Calou.
Marivauder avec toi doit avoir un charme fou à condition de ne pas succomber aux rêts de tes pensées.
Ne prends pas ici , les marivaudages uniquement dans le sens des « Jeux de l’amour et
du hasard » où il conviendrait de remplacer « jeux » par « manigances » ( sans tomber dans le péjoratif n’est-ce pas ?).
Marivaux nous a décrit les soubrettes déguisées en princesse pour écarter un soupirant et laisser ainsi le « champ libre » aux amoureux sous couvert d’anonymat eux-mêmes sous un nom d’emprunt.
Cela a été traité avec esprit ; mais quand les rouages mis en place , ne le sont plus sur la scène d’un théâtre , mais avec des personnes en « vrai » : les rebondissements que ces situations provoquent , doivent permettre au cœur de cogner plus fort. Très fort.
Jusqu’à se rompre ?
As-tu le cœur « solidement » ancré dans cet amour que tu voudrais voir, PAR L’IMAGINATION, te conduire au bord au bord du précipice pour mieux t’en sauver au dernier moment.
Ton grand huit est affolant.
Mais c’est vrai que d’autres poèmes de toi, nous ont déjà prouvé que tu étais une effrontée DANS LE SENS D’ une personne qui tient son regard non aveuglé dans des situations délicates.

Je souhaite que tu suives un texte écrit par Marivaux car alors TOUS , nous serions certainque le dénouement te sera favorable.

Ne pactise pas avec Méphistophélès, chère Marguerite.