Non violence...
Je ne suis pas violent pour un sou,
Pourtant qu’est-ce que j’en ai sous le cailloux,
La haine j’en absorbe à foison,
Mais en public il m’est obligé d’être abscons…
Qu’il est dur pour moi l’introverti désarmé,
A faire jaillir toute ma rage incubée,
Prêcheur d’éloquence avant le poing,
Je renie toutes gestuelles marquant le dédain…
Peut-être l’ai-je recyclé en patience,
Ma hargne pour l’insidieuse reconnaissance,
D’être reconnu comme le calme olympien,
A m’en décerner les vertus d’un homme serein…
Certainement l’ai-je dissimulé sous l’explosif,
D’un désir infranchissable à donner cent coup de trique,
Aux majestés du bocal, aux illuminés de l’élite,
Ceux dont l’extase se créer quand il y a moquerie…
Ainsi le n’importe quoi gisant en moi,
Dois-je le faire jaillir ou le contenir,
Détruire les cons seraient soulageant à loisir,
Mais n’entacherais-je pas cette renommer sous l’émoi…
Ne serais-ce pas les pensées du diable,
Qui tremblent, s’agitent vilement sous le casque,
L’effervescence noire en vaste envergure,
A vouloir faire sévir une folie meurtrière…
Remarque moi tergiverser m‘est ordinaire,
Et ma seule démence auquel j’exulte à coup sur,
Est peut être ma foi l’insuffisance d’un for intérieur,
Une carrosserie trop délicate pour toutes mes peurs…
C’est que les cons jusqu’au bout de l’alphabet,
Je commençais presque à en devenir malhonnête ,
Et voila que mon horloger ami de l’après midi,
M’a rassuré d’une limpidité explicite,
Que pour lui les cons profondément finis,
Il les considérait comme six heure et demi,
Qu’a midi le soleil est au joli zénith,
Autant aller bronzer et ignorer l’imbécile…
Ami horloger, je t’en remercie par mes lèvres,
Oh! Toi ayant traversée toutes les colères,
Connais-tu évidemment la douleur du silence,
De savoir qu’un con est avant tout sa pénitence,
A quoi bon vouloir les corriger jusqu’à étouffer,
Quand déjà ils craignent d’être érudits,
A quoi bon vouloir les corriger jusqu’à étouffer,
Quand déjà ils craignent d’être érudits…
Je ne suis pas violent pour un sou,
Pourtant qu’est-ce que j’en ai sous le cailloux,
La haine j’en absorbe à foison,
Mais en public il m’est obligé d’être abscons…
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L’inspiration émane de sous le pétale,
Pour que fleurisse un ténébreux nénuphar!