Alors laisser la place, tendrement effleurée
Avec autant de grâce. Ne vouloir que céder.
Et devant tant de race, se sentir étriquée.
Aucune pensée n’efface vos supériorités.
Alors céder la place, sans rancœur et sans peine.
S’estimer déjà lasse, déjà presque lointaine.
Pour éviter l’impasse, s’éloigner de la gêne,
Retrouver mon espace, redevenir mienne.
Alors quitter la place, juste vous observer
N’offrir que quelques traces de passage réservé.
Regagner mon audace. Chèrement vous souhaiter
Des échanges voraces largement mérités.
Puis retrouver ma place, rejoindre mes domaines
Me dévoiler la face, et boire à mes fontaines
Sélectionner ma classe, en prendre de la graine.
Catégorie tenace… mais c’est celle que j’aime.
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Calou