Plume de platine Inscrit le: 8/4/2010 De: tunis |
le renard et le loup. Le renard et le loup.
Le lion, grand roi de la forêt, Régnait en maître incontesté. Tous ses sujets lui obéissaient Et un grand amour, lui témoignaient Ainsi qu’une reconnaissance illimitée. Un jour, gravement malade, il tombait. Les médecins de la forêt arrivaient Et, en staff médical, se consultaient. Plusieurs remèdes, ils essayaient Mais sa santé, guère, ne s’améliorait. Tous les animaux de la forêt, Auprès de lui, se rendaient Et, devant sa porte, restaient. Peut-être, qu’ils entendaient Une bonne nouvelle sur sa santé ! Seul, le renard se rebellait. « Pourquoi j’y vais ? Bientôt il mourrait ! Un autre roi serait nommé C’est alors que je me montrerai ! » Mais sa prophétie, fausse, se révélait. Tous ses calculs, dans l’eau, tombaient. Chose grave, son absence, fut signalée Au roi, par le loup ministre du palais, Qui, en une grande colère se mettait Et, de le punir au loup, il promettait. Le coyote, au renard, rapporta les faits. « À cette situation, il faut bien remédier Et, au loup une bonne leçon, donner Pour qu’il apprenne les bonnes manières Et ne franchisse plus les barrières ! Les autres pourront vivre en paix Et gèrent leurs affaires en liberté. » Se disait le renard tout inquiet ! En quête d’un coq tout noir, il partait. Puis, à la cour du roi, il se présentait. Il se fait, par les gardes, emmener Devant le roi qui, de colère, rugissait. « Déserteur et sans foi ! Suis-je ton roi ? » Criant à haute voix ! « Bien sûr que vous l’êtes ! » Répond le renard en baissant la tête ! « Alors, pourquoi à l’appel tu manquais ? » Mort de peur, le renard se justifiait : « Je ne suis que votre humble sujet. Votre étrange maladie m’inquiétait. Si, ici, je m’étais présenté Sans plan ni aucun projet, Ça aurait – il changé Quelques choses aux faits ? Mon devoir, en vers votre Majesté, M’obligeait à réfléchir et agir Pour, très vite, vous guérir Et s’il le faut, même, à voyager ! Sire, votre guérison, j’étais allé chercher ! Dans les forêts voisines, j’ai séjourné ! Des médecins et des sorciers J’ai cherché, visité et consulté ! Ils m’ont tous indiqué Qu’un coq tout noir, vous devez manger ! Mon roi, le voici ! Je l’ai apporté. Mais, avec le sang tout frais De la jambe d’un loup, Il devait être mélangé !!!» Le loup, ministre du palais Fut, aussitôt, saisi et arrêté !!! Par le chirurgien, sa jambe est amputée. Le médicament, vivement au roi conseillé Par le docteur renard, est enfin préparé. Le lion, tout heureux, le prenait Sans, du pauvre loup, s’inquiéter !!! Le malheureux, à trois pattes, boitait. La tête basse, il quittait le palais. Pourvu qu’il comprenne la leçon Et ne s’occupe que de ses oignons ! Le renard fut, instantanément, médaillé Et, à la place du loup ministre, nommé. Que de surprises, le sort nous réservait !!! Aucun de nous n’est à l’abri Des nombreux accidents de la vie ! Il faut savoir bien se conduire. Personne ne sait ce qui va se produire. Inconnu et grand mystère, Pour nous, est le futur !!!
Ahmed.
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