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Ah si l'on savait...
C’était un amour tendre, Qui unissait deux cœurs, Un jour se fit entendre, La voix de la rancœur.
Ce vent mauvais qui souffle, On ne sait d’où il vient, Il pénètre le couple Et se fait diluvien.
Eloignant la tendresse Il avive les maux Et puis la maladresse, Envenime les mots.
Tout devient si sordide Que l’on est chagriné, Il n’y a plus de guide, L’avenir est damné.
Quelle est cette étincelle, Qui fait désolation, Sur les amours mortelles, Sans nulle solution ?
Et puis les années passent, On en perd souvenir, On devient perspicace, En voulant rajeunir.
Capricorne, le 26/05/2010
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