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Le pet Songez donc, mes amis poètes, Que nulle envie au demeurant, Ne me surprend lorsque je pète Que ce bruit qu’on appelle vent.
Certains vont même jusqu’à dire, Que péter plus haut que son cul, C’est preuve d’un mauvais délire, Qu’on doit juger avec recul.
Car cette action peut nous séduire, Nous libérant d’un gaz léger, C’est comme adresser un sourire Et puis surtout se soulager.
Las, il y a des convenances Et puis surtout l’éducation Qui font de ce bruit une offense Qui jette la consternation.
Il faut donc péter en silence Serrer les fesses discrètement, Hélas l’odeur est pestilence, Portant parfum de l’excrément.
Je vous ferai la confidence, Comment péter en société, Sans pour cela perdre l’aisance Que confère l’amitié.
Oh j’entends bien votre sentence, Pour vous le pet est déplacé, Pour moi c’est sa propre existence Dont le parfum est épicé.
Soulagez-vous sans « retenance », Lorsque l’envie se fait sentir Discrétion sans repentance, Le retenir est un martyr !
Eh bien voici en quelques lignes, Une simple constatation, Pétéz, pétez, je le souligne, Vous en avez la permission.
La discrétion est éphémère, Après le bruit survient l’odeur, Parfois bien douce ou bien amère, Mais c’est toujours une splendeur.
Elle envahit les hémisphères, Comme un plaisir ou un poison, Selon vos goûts ou ses misères, Elle noircit votre horizon.
Pétez, pétez, ça vous libère, Ca fait du bien aux intestins, C’est comme une brise légère, De serpolet ou bien de thym.
Ne voyez- là que des images, Nous sommes tous des êtres humains, En vieillissant on devient sages, Un pet n’a pas de lendemain.
Le cul se fâche et puis rouspète, Me direz-vous, c’est naturel, Comprenez bien qu’il faut qu’on pète, C’est un problème corporel.
Avec le bruit ou en silence, Soulagez-vous pour votre bien Et libérez toute la panse, Le pet est anti microbien.
Pardonnez ce petit poème J’étais à court de mots d’esprit, J’ai donc choisis pour vous que j’aime De la musique un peu country.
Capricorne, le 16/08/2010
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