Ma joie de vivre, ce sourire tranquille…
Je le dois à ce ruisseau chantant
Depuis sa source entre quelques joncs…
Jusqu’à cette barriade au toit de chaume,
Ou je suis née, prés d’une sauvage beauté!
Ses eaux vives en été
Abreuvaient le pinson, la bergeronnette printanière…
Sur ses berges tranquilles, aux buissons rabougris…
C’est là encore que venait à la hâte!
Se désaltérer le troupeau!
J’entends encore les sabots lourds….
C’était aussi le lavoir du village!
Mais plus surprenant, l’eau de consommation!
Avec un fluteau, taillé dans un roseau,
Je m’inventais des partitions
Un hauban tiré entre deux chaines…
Je me balançais au gré du vent…
Aujourd’hui dans cette eau cristalline,
Je vois mes yeux ,mes souvenirs d’enfant…
Et nos rire …la mise à l’eau ,
De nos petits bateaux de papiers…
Ce n’est pas un mirage il est lÃ
Mon ruisseau et ses aubes cristallines,
Je sais l’endroit précis ou pousse l’ancolie!
Une berge ombreuse habite secrètement …
Le sabot de vénus, le narcisse, la jonquille,
La jacinthes bleu ,plus bleu que le ciel…
Il a connu Marie la jeune bergère!
L’ingénue se baignait nue, il a gardé les reflets
De ses amours, de son corps de porcelaine!
Il me faudrait des jours, pour raconter mon ruisseau…
Le revoir est une déchirure,
Mais sans le savoir vraiment!
C’est là que j’ai cueilli les couleurs de ma vie!
C’est là que j’ai tout appris
LILAS9(contes et légendes d’auvergne) 14/02/2010 PROTEGE
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la poésie est le parfum de l'ame
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