Plume d'or Inscrit le: 9/5/2007 De: ALGERIE |
LORSQUE TU T'ENDORS Quand l'air frémissant du soir caresse mon cœur Quand au cœur profond de notre paisible bonheur Se baisse sur moi ton regard de douceur A cet instant, le monde n'existe que pour moi
Je plonge lentement dans tes yeux paresseux Et je te vois t'évanouir au creux de mes yeux Et lorsque tu t'endors, je me sens comme ceux Qui, bénis de Dieu, n'ont connu que la joie
Mon âme s'aventure parmi nos rêves bleus Voyageuse bercée par tes souffles mielleux Et je découvre ému, dans l'océan fabuleux De notre amour pur, une insoupçonnable foi
Et je largues mes amarres sur nos espoirs futurs Et je bois leurs horizons épanouis de verdure Où j'y cueille de ces fleurs qui respirent l'azur Et replante de nouvelles à chaque fois
Puis j'étreins les vagues vermeils du crépuscule Et je vois que les astres de la nuit se bousculent A sertir mon chemin et la lune qui bascule Pleurant le chagrin d'une reine sans roi
Par moments, d'un geste gracieux, ta main Vient se frayer entre tes mèches son chemin Et en mon cœur également qu'il souhaite que demain Recule son élan juste pour une fois
Alors de mes lèvres se tisse un chapelet de prières Tels des papillons légers aux couleurs lumière Puis s'élèvent au delà de la céleste sphère Vers ce lieu où les anges ont élu leur toit
J'hésite à troubler la sérénité de ton âme Et je retiens mes doigts que le désir enflamme Et me tords de douleur quand toi, Ô femme! Tu dors, insoucieuse, sous mes larmes d'émoi
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