Pampa!
Steppe de mon cœur!
Matin baigné bonheur,
Indéfinissables senteurs…
Cézallier douceur…
Pourpre dans le soir!
Rose sur encensoir…
J’aime t’entrevoir…
Ce n’est jamais un au revoir.
Mille reflets sur la tourbière!
Drosera carnassière!
Pampa! Prairie de lumière!
À cheval c’était encore hier!
Sur mon lac bien rond…
À vouloir me pencher je vois le fond!
Mille rutilances sur les gardons,
De sensations ,je tourne en rond!
Regarde la lugulaire de Sibérie!
Entend la grive mauvis!
Si tu n’étais pas mon ami,
Tu ne serais pas à cet endroit précis.
Viens, je te raconterai là haut!
Cette gentiane ,or sur ce plateau!
Là , j’ai vendu des veaux!
J’avais une jupe à carreaux…
Je vais t’expliquer l’herbe pérenne!
Et les grandes sphaignes!
À ces souvenirs mon cœur saigne!
Je voulais, que tu te souviennes…
Sur ton andalou ensellé
Toi noble cavalier, pour notre amitié!
Du temps oublions le sablier…
A petit galops parcourons le Cézallier!
Lilas9 protégé
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la poésie est le parfum de l'ame
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