Sublime dans la nuit le chant du rossignol
S'élève tendre vigie au silence des songes
Qui sont toute lumière au gré des ailes ouvertes
Des amants des poètes de leur espoir heureux
Et leur douce élégie aux confins de l'abîme.
Mon bel amour rouge-gorge en mon coeur
Bel oiseau de ma nuit prolonge ton étreinte
Feu parfait de mon rêve
Et retiens mon sanglot à l'approche de l'aube.
Mais c'est déjà l'aurore
Et le chant que j'entends celui de l'alouette
Qui ondoie au soleil sépare nos destins.

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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour

(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")