À la beauté du soir,un bel apéritif
trinquons à nos amours,aux amis et aux gens
en bonne compagnie,l'heure du genre festif
quant à toi mon amour je t'invite au restaurant !

Installés en terrasse,un trio joue pour nous
son divers récital,des chansons qu'on connait
l'ami,le timbalier s'amuse comme un fou
lui qu'enfin je viens voir avec ma dulcinée

Fin du repas rassasiés,saveur à son effet
c'était exquis,s'il vous plait on prendrait bien deux cafés.

A la table d'en face,un visage évident
me tracasse les neurones,oui je connais ses traits
je le fixe et calcule d'un air intimidant
bien sur je me souviens ensemble nous avions joué

Je m'annonce inconnu,quinze années m'ont changé
lorenzo le chanteur lors des boeufs endiablés
il me remet et m'embrasse m'avouant qu'il m'eût cherché
émus de ces retrouvailles,allons fêter ça comblés

Début de nuit enchantée,estime à son effet
un piano bar,s'il vous plait du champagne bien frais.

Je te présente ma femme,si belle mon amour
voici Jean-luc un batteur déménageant le quartier
depuis le temps des concerts dans nos début de parcours
nous avons fait du chemin et réussit le métier

Que d'aventures en souvenirs en s'expliquant les «sans nous»
toi tu joues pour un label,moi j'ai ouvert mon studio
te souviens-tu nos poilades à l'association les minous ?
Et aussi sur l'estrade quand nous dansions en idiots ?

Des mots qui fusent en rieurs venant à ceux qu'on doit taire
tu n'as gagné qu'un mariage pour en perdre ton divorce
moi j'ai eu gain d'une fille et puis j'ai perdu mon père
vois-tu ? la vie nous ressemble,elle s'adoucit ou se corse

L'eau a coulé sous les ponts,des rides à nos visages
mais les regards sont les mêmes ou le coeur bien précieux
Plus question de se perdre,reprenons nos vingts ans d'âges
nous sommes deux,seuls amis avec des larmes aux yeux

Fin de soirée achevée,aubaine à son effet
c'était parfait,s'il vous plait Dieu laissez moi vous remercier.






(le mot poilade n'existe pas c'est le verbe se poiler qui existe mais dans le sud c'est une expression que l'on emploie souvent donc je me suis permis de le mettre pour la rîme)

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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.