Je compte les heures sombres qui se perdent
Lentement, la nuit revêt son manteau noir
J'observe, inquiète, la fenêtre grande ouverte
Et essaies de me remettre en mémoire...
Tes sorties un peu interminables
Oui, une fois toute penaude, vers minuit
Et mon soulagement si formidable
Que de mon inquiétude, j'en ai ri
Mais ce soir, comme une intuition ..
Je sens ton absence bizarre et icongrue
J'essaies d'imaginer ta disparition
Et cette idée laisse mon âme toute nue
Sans plus rfléchir et brusquement
Je sors et franchis ces quelques marches
Qui me font entrer dans cette forêt adjacente
Où l'ombre m'accueille et n'est plus que tâches
Doucement, je prononce ton nom chéri
Toi ma Minette, douce compagne de ma vie
Je sens que peureuse, tu ne peux être loin
Aupour de ces sentiers, de ces petits coins
Soudain, j'entrevois le "miracle" qui avance
Je t'ai reconnue, et au son de ma voix
Tu marches incertaine et un peu perdue
Tu es là et je savoure ma chance
Alors, tu me suis et je répète ton nom
Te menant vers ce qui est Notre maison
Sur le trottoir, toutes ces voitures t'affolent
Et tu cours vers ce jardin où tu batifoles
Ta présence remet mes pensées en ordre
Mais cette absence impromptue et soudaine
Me fait penser à une autre beaucoup plus forte
Où tu me laisseras, abrutie de peine
Je sais au moins où te trouver
Petite coquine imprudente
Et j'arpenterai toute la forêt
Petite bête qui m'enchante
----------------
Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné