A toute ardeur vouloir réchauffer le soleil
Et dans chaque matin y brûler tout son être
Batailler, s’escrimer et s’enflammer peut –être
Tout cela pour qu’un jour dans le pâle réveil
Se retrouver coulant dans la mer des sargasses
Aux fucus emmêlés et aux remous fuyants
Dans un jour nauséeux aux tenaces relents
Aux brisants inconnus des confins de l’espace.
Ne pas se résigner et ranimer les feux
Et les maux que l’on voit les repeindre d’aurore
Chaque flamme allumée qu’elle réchauffe encore
Sous des cieux plus cléments la coupole des cieux.
Mais à chaque tournant le flot belliqueux semble
Submerger un peu plus d’eau boueuse l’esquif
Dansant aux tourbillons des écueils et récifs
Où nos cœurs épuisés tout prêt de sombrer tremblent.
Mais relivrer bataille et ne pas renoncer
Chaque lueur gagnée est un peu d’espérance
Que finisse la lutte et que cesse l’errance
Chaque feu vacillant peut se communiquer.
Car la chaleur rayonne et l’espoir est un Même,
Le courage se prône aux esprits incertains
Et l’audace montrée aux enfants de demain
Comme la loyauté aux vents levants se sème.
Ainsi luit un fanal résistant aux embruns
Elevé dans la nuit par la main amicale
Distrayant votre effroi des routes abyssales
Que surplombent vos pas sur les chemins d’emprunt.
Alors luttant sans fin contre l’inacceptable
Remontant les courants vous emportant au loin
Prodiguer à son tour la constance et les soins
Et devenir un phare irradiant et fiable.
A P.C. Juillet 2010.
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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)
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