L'encre à fleur de papier ...
Le stylo dans la main, l'encre à fleur de papier,
Dans un instant où rien, n'effleure la pensée,
Ou peut-être le tout, venu là , écouter,
Ce qu'un tout petit bout, avait à raconter
Un petit bout de rien, éveillé dans la craie,
Qui le mène au matin, à regarder l'après,
L'après d'un parchemin, qui l'a régénéré,
Dans l'air pur et serein, d'une voix oubliée ...
Une voix accueillante, comme un sourire tuteur,
Une voix débordante, d'amour et de douceur,
Un espace éclairant, comme un phare dans la nuit,
Ce petit bout errant, au silence de la vie
Au silence de la vie, scellé sur son coeur tendre,
Abandonné au puits, sous un flot de méandres,
Rudesse d'interdits et non-dits sans offrande,
Collés comme un habit, en fils de réprimandes
En fils d'eau pour chuter et puis glisser dans l'onde,
Venue déshabiller, et mettre à nu, l'immonde,
Règne de la pensée, illusionnée au monde,
Qui l'avait aveuglé, en le laissant dans l'ombre
En fils d'or pour chanter et ressourcer une âme,
Dans le sens où se crée, la beauté de ses armes,
L'alliance des baisers, qu'elle offre dans le charme,
De l'inspir repêché, sous le cri de son drame
Sous le cri d'un enfant, sauvé de la tourmente,
Par la Vie respirant, son étoile confiante,
Dans l'amour lui offrant, sa part d'espérance,
Et le réconfortant, au son de la reliance
Au son de la reliance, c'est le Silence qui parle,
Au trésor d'innocence, retrouvé sous la toile,
Déchirée en conscience, et vidée de son voile,
Dans la reconnaissance, livrée à son étoile
Etoile de la vie, aux quatre points reliés,
Unis à l'infini et tissant vers l'après,
Une Lune* aujourd'hui, sereine et apaisée,
Dans un Soleil* ravi, de lui offrir sa craie ...
Le stylo dans la main, l'encre à fleur de papier,
Un petit bout de rien, effleure ce passé,
Qui vint un beau matin, lui délivrer les clés,
Pour unir ses deux mains, dans la sérénité ...
La Lune* : fait référence dans le texte, aux particularités des énergies féminines symboliques de la lune, mystère, ombre, mais aussi inspiration, amour à décrypter, grand espace à éclairer ...
Le Soleil* : fait référence ici symboliquement aux particularités masculines du soleil, clarté, lumière, grand espace d'émerveillement et de capacité à voir et dire
lilalou
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