Peur.
Nourri de chemins fantômes
Comme une ville dédouanée d’âme
Je pleure des quartiers mourants
Évoquant en sanglot
Ta seule beauté
Les tresses de filles friandes de vent
Libres comme des merles
Ficelées par des passants savants
Visant le nord
Avec leurs yeux troublants
Du sommet des falaises
Je me suis vu
Mouillé d’asile
En bas
Au pied du rêve
Alourdi d’ailes plus pesantes que ma passion
Et ma peur dans les airs
Comme un cerf-volant
Dans les mains d’un enfant.
autresens.
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A l'éxil des mots; au coeur des sens.