INSIDIEUSE MALADIE
Attendre et toujours espérer,
Que je pourrai toujours marcher,
Mais, hélas ce n’est pas qu’un songe,
Cette maladie qui me ronge.
Tu arrivais à la retraite,
Et pour toi c’était une fête.
Pouvoir à nouveau voyager,
Profiter de la liberté.
Puis garder mes petits-enfants,
Les voir grandir à chaque instant.
Après quarante ans de labeur,
Profiter enfin du bonheur.
Petite gène dans la main
Que je pensais sans lendemain,
S’est étendue à tout le bras,
Sans que je n’en fasse aucun cas.
Tout allait bien ces derniers mois,
Pour moi la vie n’était que joie,
Avec tant de projets en tête,
Il a fallu que tout s’arrête.
Moi pleine d’entrain et si vive,
Ne comprends pas ce qui m’arrive.
Bras, et jambes, tout est touché,
Et je ne peux plus avancer.
Même écrire est si difficile,
Qu’imaginer de plus terrible.
Finie la route des vacances,
Pour moi la vie n’a plus de sens.
Le nom mis sur la maladie,
Les espoirs sont anéantis.
C’en est une dite orpheline,
Pour elle, pas de médecine.
Pourtant il faut tenir le coup,
Pour mes enfants, mon tendre et doux,
Qui m’assistent à tous les instants,
Tous mes caprices supportant.
Je pense à toi mon tendre amour,
Je voulais être à toi toujours,
Mais te rejoindre n’ai pas su,
Mon heure n’étant donc pas venue.
A vous tous, mes très chers amis,
Je vous redis encore : MERCI,
Et vous demande de pardonner
Ce qui a pu vous tourmenter.
repost
03/2010
Mais un texte qui est redevenu d'actualité
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chrysalide38
Plume de bonheur, plume de malheur, tu signes mes émotions.