L'enfant de l'Azur.
J’apprenais à voler au temps des caravelles
Qui m’emportaient au loin dans l’azur et le vent
Pour contempler mes étoiles nouvelles
Dans des pays charmants en tout mystérieux
Las, je rêvais à la mer des tropiques
Chaque soir m’endormant en prince conquérant
J’oubliais le dortoir de la pension si triste
Pour un enfant qui n’était pas bien grand.
Un sommeil chimérique aux douceurs héroïques
M’aida, les yeux ouverts, à parcourir les ans
A découvrir la vie, navire d’ avenir
Où le bonheur au milieu des huées
Se devrait conquérir jusqu’au cœur des nuées.
Pierre-Louis SESTIER
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