Elle avait de beaux cheveux blonds
Ses yeux si mignons
Une petite fille de 6 ans
Maman
Lorsque la guerre a commencé
Ses proches ont été emportés
Dans des fours à crever
Des mouroirs, des atrocités

Dans le grenier, ta mère t'a laissé
Celle-ci n'est jamais revenue
Te chercher, maman
Tout ce temps
Des larmes de glace, dans ton coeur
Un adieu sans retour, une grande peur

Orpheline, élevée par les nonnes, tes mères
Une jeune fille, tu es devenue, douce et aimante
Tu nous as donné la vie, maman, pourtant, tes prières
N'ont jamais été entendues, cette tristesse accablante

Nous, tes enfants, avons fouillé les recoins du passé
Mais en vain, ton coeur souffre de son absence
Est elle partie dans le paradis oublié?
Je sais, maman, que ton amour pour elle, reste un silence

Désolé que le conte des hommes ne soient pas une belle histoire... Désolé que partir soit un destin obligé, chacun allant vers quelque part...

Bonjour Libertas une hitoire qui émeut et que j'ai aimé lire.
Merci pour ce très profond partage.
Mes bisous.

capricorne

Très émouvante histoire qui fut hélas le sort de beaucoup d'enfants de la guerre.
HONORE

Bonsoir Libertas,

Il est bien triste et difficile de se construire un bel avenir lorsque l'on nous a retiré d'une manière ou d'une autre notre passé.

Un touchant et poignant poème.

Amitiés

Christian

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No comment...

Un passé douloureux magnifiquement écrit ; malheureusement le sort de tant de personnes , disparues , mais jamais oubliées .....

Amicalement
Christine