Je rejoins le commentaire d'Honoré. Les mots, le langage, la poésie sont bien cette assomption, cette élévation de l'homme, "être de terre errant vers sa source", qui les a laissé germer en lui, cheminer, contenus, puis libérés hors de lui. Quand ce voyage intérieur aboutit à l'émerveillement devant le réel, sa réception, son acceptation-car c'est aussi le sens du terme assomption- il s'agit bien d'une union mystique de l'heure et du temps, "de la terre et du ciel" dans laquelle homme est élevé, grandi. L'homme prend aussi forme par sa parole.
Un poème dense, profond, et beau.
Amitié Pierre-Louis,
marie-claude
----------------
Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")