Je voudrai, en ce moment de solitude, connaitre le repos
J’ai si mal, je sais, je suis condamné malgré mes efforts,
La maladie en moi gronde et me tord J'ai envie de crier, de hurler
J’écris, à contre-cœur, la vie me fuit, j'en ai peur,
Cette maladie, capable de détruire ainsi mon corps,
Par tes mots poignants je froisse mon papier à l'encre bleu,
Mes maux sont terrifiants, ils me désarment, ils me brûlent les yeux,
Tu rends mon comportement insultant Tu es terrible comme le venin
Je veux vivre chaque seconde comme la dernière
Laisser derrière moi tout ce qui est éphémère
Je sombre dans le silence obstiné
Mon combat sera définitivement vain Face à ma débilité imposée
Un mot qui me tient tellement à cœur Et qui me fait souffrir pourtant
Tu brises mes chaînes, tu m’emmènes au loin
Je veux bien pardonner de ne plus être aimée
Mais cette porte ouverte, tu dois la refermer