L’enfant qu’entravait l’herbe haute
Celui-là même qui courait qui riait au lourd soleil d’été
Une bille de terre pour seul trésor en poche
Et en sa main serrée le soir qui se rapproche
L’enfant mort en trente-quatre une nuit de novembre
Et cet autre aussi
Seul devant un fusil
Et qui n’a pas compris quand le feu l’a surpris
Et cet autre aujourd’hui
Cet autre comme un cri.
Et puis toi qui me dis
J’aurais voulu t’aider à mettre au monde vie
Alors je crois en elle comme je crois en toi
En sa folie certaine, en son jour, éternelle.
Marie-claude
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Jamais je n'irai
Aussi loin que me conduit
Le chemin d'amour
(haïku de Hyacinthe Vulliez-"la joie d'être"-Ed "les Amis de Crespiat")