Arabesque de fumée.
La robe de couleurs se remplit de rondeurs
Son feu vivant dévore la nuit et nos heures
En arabesque de fumée au gré du vent
Tout s’enfuit à la voix, le grondement du temps
La toupie ou la houle et le chant nous enroule
Les bras levés au ciel comme un soleil qui saigne
Tout s’enfuit à la voix et notre histoire est lÃ
En figures de pas : ceux qui souffrent et qui s’aiment
Musique de Django, les mots du flamenco
En arabesque de fumée tout nous enroule
La toupie ou la houle, on jette les années
Tout s’enfuit à la voix et notre histoire est lÃ
Dans le cri solitaire de nos pas en colère
Sensuelle beauté du soleil au plus près ;
Les bras levés au ciel en frappant sur nos pieds.
Pierre-Louis SESTIER
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