Nostalgie d'un bonheur passé
Il est des choses et des êtres
Qui vous laissent, affligé
D'eux, impossibles à renaître
J'ai perdu le fil de l'existence
Celui qui remplit nos jours
Tenace en toutes circonstances
Qui fait croire à des toujours
Les semaines sont vides
Les années interminables
Fait de bonheurs insipides
Fugaces et minables
Où est la ronde des sentiments
Qui nous fait vivre et palpiter
Je suis une ombre qui bêtement
Répètent les gestes journaliers
Silence qui fait mon univers
Musique qui ne m'attache à rien
Paroles fragile comme le verre
Parodie d'une vie sans liens
Triste fanfaronnade qui me ment
Je donnerais tellement d'années
Pour revivre un seul instant
De ce beau et lointain passé
Je marche sur un fil sans avenir
Mes bras s'agitent face au néant
Mes pensées telles un vers rampant
Se bousculent et glacent mon sang
Toi, la fin qui nous désarme
Vient vers moi un peu plus vite
Que tu me désincarnes
Je ne te crains pas, funeste rite.
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Ce que j'ai appris je ne le sais plus, le peu que je sais je l'ai deviné
