Quand son destin est désastreux
D’avoir subi lâches violences
Par des maris trop ambitieux
Assassinant par arrogance

Quand, pauvres types prétentieux
Jalousant votre intelligence
Votre amour-propre, mettant en feu
Que pour nier leurs impuissances

Quand ils se font très calomnieux
Usant de styles et d’éloquences
Langues de serpents venimeux
Blessant votre âme par insolence

Quand vous rejettent en moins de deux
Hors de la vie ils vous balancent
Au grand bonheur de vos envieux
Vous achevant d’impertinences.

Que reste-t-il de courageux ?
Qu’en est-il de votre confiance
Dans un avenir orageux
Aux sentiments dans l’ indigence ?

Dans un état pré-comateux
On cherche issue en toute urgence
Dans un élan plus qu’orgueilleux
Que pour se laver de l’offense.

On fait des choix des plus curieux
En perdant notion de distance ;
Simple réflexe hasardeux
Sans le souci de concordance.

Mais ce parcours est fastidieux
Et rien n’est acquis dans l’aisance
Car ce bonhomme est capricieux :
Il faut le combattre à outrance !

On pense qu’il est astucieux
Pour bien imposer sa présence
Mêler dans un choix judicieux
Les deux familles et connaissances.

Pour convaincre les suspicieux
On va plus loin dans la défiance :
Déclarant son cœur amoureux…
Pour abattre les réticences.

Un tour de mains talentueux…
Sans réflexions, et sans prudence ;
Le moins du monde on est soucieux
On a confiance en sa prestance.

Le stratagème est périlleux :
On a perdu l’indépendance !
Croisant les doigts, faisant des vœux …
L’expédition, ainsi, commence.

Mais le destin est facétieux
Et au bonheur, il offre une chance
Dans un amour affectueux
A la hauteur des espérances.

On est présent et distancieux ;
Parfois on fuit ; parfois on fonce.
On est troublé ; on est anxieux.
Ni l’on consent, ni on renonce.

A en être sous d’autres cieux
On craint très fort l’intolérance
De son milieu très pointilleux
Qu’on a traîné dans sa mouvance.

Il n’y a pas d’amour heureux
Il faut se rendre à l’évidence !
A quoi sert-il faire un aveu…
L’amour n’a plus son importance.

Le rejetant le cœur rageux
Opposant forte résistance
Car le péril est bien sérieux :
Son monde a beaucoup d’exigences.

Quand le malheur est pernicieux
On tire trop vite sa révérence ;
Mieux vaut choisir mourir un peu
Que de périr d’indifférences.

Dans un fracas bien orageux
On prend la vie à contre-sens ;
L’on s’arrache vite des lieux …
Quittant zone de turbulences

Puis l’on s’en va l’esprit furieux
Cherchant le salut dans l’errance
Tournant le dos, fermant les yeux
Espérant juste survivance.

Quand son destin est outrageux
Qu’on a perdu toutes défenses
L’on ne vit pas, là où on veut ;
Même à l’espoir, on y renonce.

On se consume à petit feu
En étouffant grande souffrance ;
Et l’on affiche un air heureux …
Que pour sauver les apparences.

On se renie. on joue le jeu.
De sa douleur, on fait silence.
Et on épouse qui l’on peut…
Que pour survivre aux médisances.

On sort d’un parcours douloureux :
Satisfaction de performance.
Le ciel, enfin, redevient bleu
Et on savoure sa renaissance.

Son monde, aussi, est merveilleux :
il participe aux réjouissances.
On ne se marie que pour eux
Pour éviter la déchéance.

Fin du périple aventureux :
On a plié aux convenances.
On dit Adieu aux rêves pieux
Espérant de la vie, clémence.

L’itinéraire était rugueux …
Les sacrifices trop immenses ;
Engagement par trop coûteux …
Pour aussi triste récompense.

On espérait mec chaleureux,
Sans faiblesse ni défaillances …
Et l’on hérite un vaniteux
Sans envergure et sans substance.

Drôle cadeau aux malchanceux
Qui croient la vie douce romance !
Le cœur se meurt bien silencieux ;
Amère victoire. Triste vengeance.

A tous ses rêves on dit Adieu
Pour éviter que l’on s’enfonce ;
Et l’on s’adapte de son mieux
Pour s’arracher à la démence.

Que reste-t-il de délicieux
Quand s’aliène son existence ?
A renoncer au plus précieux…
Comme un regret de sa naissance.

Subir un crime aussi odieux
Et en payer la redevance
Tel veut règle de son milieu :
Fournir sa corde et la potence !

Au centre du cercle vicieux …
Tous les bourreaux ont les mains blanches.
ils n’ont fait que tresser le nœud …
La victime rendant sentence.

« La sentence » 1998


FMR

Bonsoir,

j'ai apprecié ce poème qui en dit long, et qui , franchement est un peu long...

Le déroulement est parfait, et l'analyse des événements, imparable. C'est vrai que c'est un peu long et répétitif mais le motif l'imposait je crois. C'est un parcours qui me parle. Un grand bravo.

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Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! (Vincent Van Gogh)

Un gros travail que je salue ici bien bas, je pense que le texte est trop long, du moins pour moi ce soir car je suis un peu fatigué par ma journée, je prendrai le temps de le relire c'est promis, je te souhaite une très belle soirée, avec toute mon amitié, Simon...

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Visitez mon Blog et découvrez mes poésies du jour...

http://www.simzser.com
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Très puissant comme texte! j'adore

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"L'idéal n'existe pas, est ce une raison pour arreter de le chercher?"

merci à vous 4, pour vos appréciations.

je repasserai plus disponible pour vous répondre longuement.

à vous, tous mes bons vœux pour 2011,
et autant pour vous, qui passerez par là.

FMR 99

Un écrit qui nous tient en halène tout au long de ses lignes ...

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