J'aime rire et vous me faites rire.
L’injustice condamne à mort la mort !
Je vois bien que vous vous oubliez
Derrière vos actes qui blessent encore
L’essor de ma magnanimité souillée.
Mon défi ne se dénuderait jamais devant
Les lâches qui lisaient de leurs cahiers
Sur les vastes planches des petits rangs,
Sous les grimes des nouvelles mariées.
Mon défi ne changerait en aucun cas
Sa couleur, son chemin et ses lèvres
Devant eux, devant elles et devant l’ingrat
Qui n’a jamais pu rester sous son nom, intègre.
L’injustice condamne a mort la mort !
Laissez-moi rire devant ma mort alors, si cela,
Vous, procure des joies immenses à tort !
Ou laissez-moi rire encore devant les rats !
Vous êtes ce que vous ne voyez pas en vous :
Des ingrats, des menteurs, et des voleurs
Qui ruminent des mots chaque nuit dessous
Mes laines, mes trames et mes belles lueurs.
Vous êtes ce que cachent vos miroirs :
La honte humaine, et des bêtes humaines
Qui étirent chaque matin de nouveaux regards
Où je cousais des linceuls à leurs forces vaines.
Devrais-je tuer des innocents pour vaincre
L’injustice qui m’endosse ses erreurs d’hier ?
Devrais-je mentir avec l’erreur qui veut étreindre
Son amant d’une nouvelle saison printanière ?
NON ! Ce qui m’appartient est inaliénable
Pour vous en dire que l’odeur de vos billets est amère ;
NON ! Mêmes les plus hauts que moi, sont inévitables :
Riches, politiques, et homme de loi, je leur déclarerai la guerre ;
Et ceux et celles qui veulent grimer leurs niaiseries,
Du dernier palier de ma magnanimité je les adjure
Dûment une dernière fois pour leur en dire que leurs âneries
Me font bien rire quand je les revois en leurs moules de cire.
farid khenat
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On ne peut grandir que dans les yeux de ceux qui veulent nous voir grands.
Farid khenat