Au matin qui sourde...
Aujourd’hui vient
Comme à toujours l’envoyer
Ces bribes d’incertaines fêlures
Fédérant que mes balles soient feutrées
Je claque mes phalanges à gâter mon thym frais
Je guette
Aujourd’hui vient
Comme à la faible lumière
Une ligne s’assombrit sur ma digue
J’ai les flopées d’arbres à cames qui s’agitent
Du ruban à Lybie du matin
Demain
Matin
A 6 trente
Je viendrai déposer
Ma bandoulière trop pressée
Feinte
Manière
Partisane
Entichée
Jamais
Facturée
Hier venait
Les calanques grises
De la pierre mon eau lit
Ces trames argentiques
J’adresse un bref signe au fichu
Angle droit de la tige
Aujourd’hui vient
Comme à jamais délaisser
Mes wagons grimaçants de leur rouille
Ainsi roule les cieux
Dans l’orbite de ces yeux
![](http://img.over-blog.com/600x450/4/18/56/05/rame_wagon_citerne_sunset.jpg)
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A.S.I.C.S.
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