Et au lilas candide soufflerai confidence
Donnez-moi oui mon Dieu, quand je serai bien vieille,
De mourir au printemps, apaisée sous la treille,
Les pivoines embaumant la verrière au couchant,
Et mes petits-enfants qui dessinent en chantant.
L’étagère endormie sous mes milliers de livres
Offrira cette vie aux lecteurs qui s’enivrent.
J’y aurai raconté les désastres et les cris,
Et puis tout ce bonheur arrivé par magie.
La maison aux mille âmes devenue caravelle :
Eternelle passante, j’y aurai un matin
Ancré force et désir comme on gagne un destin.
Et au lilas candide soufflerai confidence,
Quand au ciel mordoré les belles hirondelles
Me diront qu’il est temps de tirer révérence.
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et un merci immense à Farid et à OASIS, sans qui je ne serais RIEN...Quelle belle accolade du destin, un deuxième prix de poésie pour le Printemps des Poètes pour mon "De Toulouse à Tafraout" du printemps 2008, écrit quelques jours à peine après ma renaissance en vos bras.
http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/21/1039552-Moissac-Les-prix-du-concours-de-poesie-ont-ete-attribues.html
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Lou, aux nuits rossignol...