La poésie me souffle la vie
C’est la prison où j’enferme mes ennuis
Sa musique me chavire,
C’est l'oxygène que je respire
Je suis l'objet de ses humeurs
Elle berce ou fait pleurer mon cœur,
Je bois ses mots, je rêve en vers
Elle quémande et je la sers
Elle m’abreuve des ses mots
Tissés d’or sertis de beau
J’en bois jusqu'à la lie
La poésie est ma folie