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Le CĹ“ur Le Coeur
Le mot n’est écrit que pour signifier le cœur, Et c’est l’hymen d’un cœur qui brûle d’une telle ardeur La flamme des aimés est toujours ravivée, Tant que l’amour est là , toujours dans ses pensées.
L’amour est une joie, que dans ce monde vil, Les personnes trop pieuses traiteront de puéril. Le ciel m’en témoigne, il en discourt en ces mots. L’amour et sa flamme sont en entier tous chauds.
Que dis-je ? Ardent, brûlant, que nul ne peut tenir, Sans bouger, s’agiter, trémousser et gémir ! Le revers est moins beau, la beauté devient laide, Quand l’hymen qu’on vous porte vous requiert de l’aide.
C’est ensuite la haine qui vient à grand pas, Le contraire de l’amour ? Certainement pas ! La haine est le corollaire de l’amour perdu, Qui perdure toujours dans un cœur abattu.
Il cherche sans jamais retrouver son aimée, Témoigne d’une douleur sans lieu escomptée Ah si le vrai amour pouvait toucher nos cœurs, Que nous vienne tout entier le réel bonheur !
Hélas la passion seule en tout est éphémère, Ne bien saurait garder la quiétude naguère. S’exprime en ces vers ce qui se devait de dire, Je dois me retirer pour ne plus y médire.
Je laisse les cœurs purs un peu plus endurcis, Tel un bien court récit de l’éternel défi. La douce passion des amants jamais aimés Et des courtisanes qui iront les briser.
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