Que j’aime boire chère indolente
De ce torrent fougueux
Déversant sa langue aux pentes
Et coulant ses flots argileux
Que j’aime voir dans tes yeux
De ce bleu méthylène
Feignant d’un regard soyeux
La flamme acétylène
Que j’aime croire belle indigène
A ce moment si fragile
Voletant tel un fumigène
Aux sons des mots volubiles
Que j’aime revoir, là , tranquille
Adosser contre un angle blanc
Le galbe indélébile
de ta rivière d’argent
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A.S.I.C.S.
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