S'insinue un recueil au sombre tamisé
à visiter la nuit,à écouter des rêves
quand je t'aime endormie,souffle minimisé
je te regarde vivre ta mort artificielle
J'imagine l'horizon et l'azur,l'inconscient
le grandiose et l'immense dans son simple appareil
j'imagine y surgir,l'approche d'un innocent
sans oser y franchir les portes de ton sommeil
J'imagine un endroit où désormais tu est
sans moi,sans être seule au sas d'un orifice
je t'admire sans dire l'autour de mes idées
je te regarde dormir,tu ressembles à mon fils
J'imagine l'époque,à celle que tu dois vivre
corset d'un moyen âge ou nue comme Ève l'était
je t'imagine reine ou servante pour survivre
je t'imagine celle que je regarde rêver
J'imagine ces siècles qui ne t'ont pas connu
d'être mort d'un futur qu'ils ont pourtant passé
de leurs corps,ton visage leur laissant l'inconnu
ils t'auraient jugé belle bien plus que pas assez
Je m'exprime d'un silence qui te hurle un regard
celui que je te pose assis au bord de toi
et je vis un aveu que seul un homme le soir
peut s'admettre moins heureux qu' en vivant sous ce toit
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.