Dans la vallée des mots fleuris
j’y ai cueilli un frais matin
La belladonna
Dans son ceint s’insinue
La chimique substance
Sa toxique apparence
Glace mon cœur qui s’encense
Que faire de cette errance
Qui viole mon âme à outrance
Et m’inflige ces cent cadences ?
Dans les flots veules Ă lier
S’affichent, s’éternuent
Les tranches anhydriques
Des volutes sulfuriques
Et ma peau se dépose
En fragments tissulaires
Et mon derme a froid
Dicte-moi ta nacre
Qu’à l’hélice s’est jetée
La fractale spirale
Fait fi du beau
Mais jamais ne guérit
Au gré du rond
Frôle tes mèches
Et méduse ta flèche
En mon tréfonds
Va,
Cille
Et
rit
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A.S.I.C.S.
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