Tu t’es élu
Avec le pouvoir absolu
Tu as imposé tes lois
Dans le palais comme un roi
Nous avons accepté
Pour un meilleur avenir nous avons rêvé
En parlant de la liberté et de la démocratie
Nous avons pensé que pour notre bien tu agis
Pour des années tu nous as trahis
Des souffrances nous avons subies
Privés de nos acquis
En regardant notre passé qu’un mauvais souvenir
Plein d’amertume plein de soupirs
Nous venons de découvrir
Une allure séduisante
Avec un pouvoir néfaste
Un diable rempli de vices
Un Ă©goĂŻsme fou
Escroquerie et vols, désirs de la tout
S’enrichir, des milliards et même des sous
Noyade dans la boue jusqu’au cou
A vrai dire que tu es cruel et perverse
Une créature diabolique de confesse
Le mal c’est un principe qui règne en toi
Nos maux dépassent notre volonté
Tu as violé nos pensées
Tu as torturé nos aimés
Des gens crèvent de faim, affamés
Vivant la misère et la pauvreté
Des femmes pleurent leurs enfants massacrés
Des innocents dans les prisons condamnés et frustrés
Autres fuient la mort, réfugiés
Des innombrables actions de meurtres et de violence
Traités comme des bêtes en toute évidence
Pendant des années nous sommes terrifiés
Par la police froissés
Par tes espions chiffonnés
Par tes alliés opprimés et saccagés
Le complot des malveillants
Une Mafia des tyrans
Chacun de nous est devenu méchant
Les gents se détestent et s’en veulent
Des regards de méprit, Ils grognent
De la peur ils fixent la terre
Ils craignent l’enfer
Epuisés par le silence
D’inégalité et d’indifférence
Tu as ordonné d’ouvrir le feu sur la foule
Les gens considérés comme des poules
Sans armes sous l’effet de la panique
C’est pénible c’est tragique
Tu n’es qu’un Salo, tu as filé
Laissant des voix ébranlés
Des victimes saignent de souffrance
Dans leurs sangs sans importance
C’est pénible et douloureux
Inimaginable tes péchés néfastes et affreux
Mon pays ton malheur est profond
Poignardé tout au fond
Le sang a coulé
Arrosant les sables de mon pays
Des corps gémissent torturés
Des martyrs dans les tombes enterrés
Autant de gens blessés
Dans les hĂ´pitaux dormaient
Mais bientôt un nouveau jour sera levé
Un beau matin s’est dévoilé
Et le soleil apparu rayonné
Pour la dignité pour la liberté
Pour apaiser nos plaies
Pour nous donner la force pour continuer
Pour ne plus jamais tomber
Enfin l’aube a paru sur nos têtes
Pour célébrer la fête
Pour assister Ă la mort de la bĂŞte
Le démon est parti
Pas de place pour les traîtres et meurtriers
Il se cache comme les rats crucifiés
Je prie dieu que l’enfer sera sa place pour l’infini......
LEILA
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