Mascotte d'Oasis Inscrit le: 25/2/2010 De: |
Ma vie n’a pas débuté par un jour de chance !
Ma vie n’a pas débuté par un jour de chance !
Dans ma vie je n’ai jamais eu le hasard ou le bonheur d’avoir de la chance, Je devais être marqué par le destin qui a mal débuté le jour de ma naissance, Moment où j’ai été contraint de venir au monde chez ma tante Daniela. Car au cours de cette journée de délivrance ma propre mère n’était pas là .
Ainsi différent de tous les autres j’eus un petit handicap dès le départ, Cela ne devait nullement se modifier ou s’arranger bien plus tard. A la période où il est de coutumes d’avec les copines vouloir faire la fête, Je n’avais c’est navrant et étonnant rien de cela dans le cœur ni en tête.
Mes camarades de lycée collectionnaient les conquêtes de jolies demoiselles, Dans le but prétentieux et illusoire qu’il n’en restât plus une seule de pucelle. Moi je n’étais pas intéressé par jeunes filles en fleurs ou même en boutons, Pour de vraies femmes belles et rebelles bien plus grande était ma passion.
Je les retrouvais impatiemment chaque jour après les cours dans des livres, Attendant qu’à mon esprit, m’étant transformé en héros, elles se livrent. C’est ainsi que je poursuivais une eurasienne au parfum d’ylang-ylang, A la beauté imaginée laissant mes pensées droguées ou comme exsangue.
Un autre jour je servais ma reine en tant que brave, vaillant mousquetaire, Protégeant coupable secret de perte de ses ferrets que je ne savais que taire. J’incarnais également l’un après l’autre ces puissants empereurs de Rome, Avec qui Cléopâtre avant de connaître le poison avait dévoré la pomme.
Même pendant les cours devant étudier l’arithmétique ou la grammaire, Mes pensées étaient au loin, en plongées à vingt mille lieux sous les mers, Où je manœuvrais tel un fidele lieutenant du courageux capitaine Némo, Connaissant comme « personne « les capacités de son intrigant bateau.
J’ai bourlingué sur tous les océans et les mers en navires corsaires ou pirates, Faisant que mes jeunes années ne furent jamais ennuyeuses, ternes, ingrates. Je me souviens de mes périlleuses expéditions au fin fond de l’Amazonie, De tous ces durs périples qu’à longueur de mes nuits blanches je vivais au lit.
J’entends encore mon père me dire tu ne vas pas dans la vie monter très haut Si tu passes tout ton temps d’études sur des histoires tel ce comte de Montecristo. En fait de m’élever combien de fois me suis-je envolé si loin dans les étoiles, En fusée spatiale, en ballons dirigeables ou en improbables vaisseaux à voiles.
Des siècles après que furent découvertes par Chistophe Colombe les amériques , C’est avec la fille du chef sioux que je me faisais un film au tendre générique, Indien vaut mieux que deux tu l’auras et même si en vrai je ne l’ai pas eue, C’est sous une tente en forme de livre ouvert que de beaux instants j’ai vécu.
La seule embarcation que j’ai bien vu c’était un bac et même bac moins trois, Mais peu importe j’ai réussi à mener ma barque au risque de couler parfois, Même si je n’ai pas grande aisance et ne suis pas riche comme milliardaire, J’ai des tas de souvenirs, des valeurs qui ne sont pas à vendre sur cette terre.
Tu vas rater ta vie si tu restes ainsi à lire me prédisaient des êtres familiers, Cependant j’ai connu , vécu des existences d’aventures, de rêves par milliers. C’est de cette façon que j’ai passé ma jeunesse avec des auteurs de romans, Me faisant tour à tour découvrir toutes les beautés du monde et des temps.
Je ne saurai pas comment les remercier de m’avoir donné une vie si remplie, Alors peut-être est-ce en retour pour cela que bien modestement je vous écris. A mon tour c’est maladroitement un peu de rêves, d’aventures, de voyages, Que j’insère au fil de mes pauvres lignes et au détour de mes longues pages.
Cris Tolpac
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