Et puis je suis à écrire...
http://youtu.be/2M1W47CV4iQEt puis je suis à écrire…
Quelques mots, quelques émois qui me viennent comme ça
Que la vie parfois nous remplit les bras de hauts et de bas
Que même, bien sûr, bien entouré on se sent aussi esseulée
Je ne sais pas pourquoi mais … et puis je suis à griffonner
Et puis je suis à écrire quelques boutades qui me chavirent
Lorsqu’autour de moi les gens se sentent des plus heureux
Un sourire tendu, un cœur qui touche devenant chaleureux
Qi ne demandent rien de plus que des serrements à retenir
Et puis je suis à écrire ce que les autres peuvent ressentir
Et que moi dans mon sombre logis je n’ai plus rien à dire
Me sentant parfois désolée, perdue purement d’une absence
Scrutant de ce fait les maux dans mon ultime conscience
Et puis je suis à écrire pour les hommes qui n’écrivent pas
Qui ont tant à dire, qui ne veulent pas et en ont plein bras
Tant de douleur, de souffrance, sans connaître le pourquoi
Tant d’incertains, pour un absence ou à brule- pourpoint
Et puis je suis à écrire des mots, juste des mots, pour moi
Pour me détendre et fulminer parfois de bêtes souffrances
Qui font partie d’un passé que l’on ne peut plus recomposer
D’une route qui fut tracée et que nous ne savions pas différer
Et puis je suis à écrire un soir sans histoire, un hasard tempéré
Un vendredi soir un peu fatigué mais rien de tragique au calendrier
Loin des drames agités, de soirées seules où il n’y a rien à réinventer
Juste le goût de prendre parole, humer un café et cigarette allumée
Et puis je suis à écrire pour d’abord dissimuler tous mes silences
Dans une cascade de rimes qui n’appartiennent qu’à mon encre
Sans brailler, encore moins vouloir hurler, mais juste vous écrire
Car il y a des soirs comme celui-ci je n’ai pas du tout envie de rire
Et puis je suis à vous écrire, remuant ainsi tout l’émotion qui demeure
Qui reprend forme telle la vie qui a rendez-vous à cette même heure
Distinguant des voix qui touchent comme ces gens qui ont le fou rire
Et parfois s’étendre de tout le long de son corps et vouloir s’enfouir
Et puis je suis à écrire avec l’encre plein la bouche, de larmes qui fusent
Une page imbibée de voix qui prennent formes, parfois qui aussi m’use
Des heures empruntées à la lessive pour clore ma feuille dans la noirceur
Disposant ma plume, oscillant par bonheur sur les traces de mon coeur
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Lire, c’est rencontrer du monde, au plus profond de soi.