Mais si tu me permets de veiller sur nos ombres
A toi...
Tu me dis avoir peur de vieillir, mon Amour.
Pourtant je l’imagine, notre jour après jour.
Nul ne sait si les ans nous seront bien prospères,
Si nos corps fatigués nous feront mille guerres…
Mais si tu me permets de veiller sur nos ombres,
Si tu veux de ma vie, après tant de pénombres,
Je serai là le soir, lorsque tu rentreras,
Souriante et sereine, t’accueillant en mes bras.
J’aurais aimé, tu sais, être ta forteresse,
Ou porter nos enfants en un corps de déesse.
Le chemin jusqu’à toi, il m’a été de pierres,
Et pourtant le lilas fleurira, comme hier.
Mes tendresses t’attendent, mon feu sera le tien,
Par grand vent ou soleil : je ne serai pas loin.
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Lou, aux nuits rossignol...