Tout être a, par delà la vie,
Quelques ruisseaux qu'il ensanglante
Des rivières de son sang mort;
Tout être attendu au parvis
D'une église, à cette violente
Et noble obsession de remords;
Et moi, comme tous mes semblables
Au jour de l'ultime voyage,
N'échapperai point à ce flot
Qui, tel la tempête de sable,
Recouvrira tous les mirages
D'un destin parsemé de maux.
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves