Il ferma les yeux et resta là ,
écoutant le silence qui précède l'orage
quand toute vie semble arrêtée.
Il sentit les premières gouttes de pluie sur sa joue
et un souffle de vent lui apporta le parfum qu'il n'avait jamais oublié.
Il n'osait ouvrir les yeux de peur de le perdre à nouveau
dans la nuit ondoyante,
comme s'efface la trace d'une comète fugace.
Quand il les rouvrit enfin
il aperçut la silhouette d'une femme assise sur le sable
qui écoutait le va-et-vient de la mer
et qui, tournée vers le ciel, offrait son visage aux étoiles
et ses cheveux aux perles de pluie.
Il la reconnut.
Ce ne pouvait être qu'elle.
Il s'approcha et s'assit à ses côtés,
sans un mot, la respirant au rythme des vagues
en un cercle odorant de fragrances mouillées.
Et il fut submergé d'amour,
comme la première fois,
comme jamais,
comme toujours.
Galia
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Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.