Ce soir, la douleur hurle du fond de mon être
Tous ces maux dévoilés aux poussières du jour
Et l’angoisse répand à l’ombre des peut-être
Ces spasmes ranimés dans mon corps déjà lourd.

L’espoir s’est évanoui glissant dans mes failles
A l’intérieur d’un moi frustré par sa folie
Quand l’esprit se débat mais où le cœur défaille
En serrant sur l’envers sa lumière en délit.

Les larmes s’écoulent sur mon visage blême
Accusant tous les coups de ce destin qui frappe
Où mes forces tenues dans le poing en emblème
Se relâchent pourtant quand la peur me rattrape.

Mon armure se fend sous le poids d’illusions
S'essoufflant vainement sur les moulins à vent
Puisque l'avenir meurt au bord de ces visions
Où l'impossible émiette les restes d'avant.

La fatigue me prend autour des yeux cernés
Au creux de ces heures où la bataille osée
Se perd d'avance dans la nuit blanche... née
Quand l'erreur écoeure, me donnant la nausée.

Alors, je me léve dans cet affreux silence
Affrontant le miroir qui me parle tout bas
Mon âme maquille les traits de la confiance
Et, bouscule la vie prête pour le combat.

Myriam - 19/05/06

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