Des ombres de la nuit je me fais fourbe ami
Quand, à l'entour de moi, elles rôdent, voraces,
Et que mon seul salut, le sommeil, lui s'efface
Comme emporté au loin par puissant tsunami;
Quand, à l'entour de moi, elles rôdent, voraces,
Je me sens tout petit, ne sais comment lutter,
Ainsi qu'un frêle pin, par mistral chahuté,
Dont la cime étêtée en glèbe se fracasse;
Je me sens tout petit, ne sais comment lutter.
A quoi m'avancerait contre elles de buter?
Tant me vois impuissant à gêner leur folie,
A quoi m'avancerait contre elles de buter?
L'unique solution en mon lit dégotée:
Des ombres de la nuit je me fais fourbe ami....
Jean-Paul.
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Vivre ses rêves