Un prunelier de nuit d’hiver triste
Psalmodiait d’ivresse sélénite.
Le ciste égrainé de ses ramures nébuleuses
Ourdissait le temps et l’interstice
De la vie symbiotique...

L’ambre verte naissait dans les palustres,
L’eau glacée syphilis grandissait sans un mouvement
Dans le plus profond de ton plasma
Telle la sève millénaire presque pétrifiée
Mais patente et ravageuse…

Tes mains levées vers les étoiles,
Tu espères en l’avenir ;
Toujours plus loin,
Toujours plus haut…
Fuite désespérée devant le reflet
De ta propre unité…

La brillance d’un seul
Pour le dépérissement du nombre…
Les pulsions des ripailleurs
Pour les ossements des artifices…

Explorer le salut œcuménique
Par delà la voie lactée,
Au dépend d’une Gaia emmental
Vampirisée et sucée jusqu’au dernier globule…

Mais…

Tu réveilles l’Endormie,
Déclenche le non retour
Vers la transmutation prophétique…

Les veilleurs se lèvent,
Les femmes céruléennes enfantent
Une génération attendant l’aube,
Dans les cavités intra utérines,
D’un nouveau cycle...

un magnifique poème.

ultime

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"sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloges flatteurs".

Merci à toi Ultime