A la mort de l'hiver
Quand le soleil renaît
de ses pâles reflets
Et ses jours éclatés,
Je suis la chrysalide
qui se métamorphose
En vie frémissante,
En espoir de clarté.
Je suis comme une larme
Qui roule et qui s 'écrase
Echappée à la glace
Du royaume des ombres.
Je ne suis qu'un soupir
Qui sillonne les airs
Et qui se voudrait chant
s'envolant au zénith.
Je suis l'onde changeante
Aux rivières qui roulent
les pierres vers l'aval
En effluves des jours.
Je ne suis que murmure
Qui lentement exhale
Le passage du temps
Aux rives de demain.
Galia
----------------
Il n'y a pas de chemin qui mène au bonheur....
....le bonheur est le chemin.