C’est le début du tourment des vents
Du souffle bruissant, volage, abstraction de tous temps
Ils se préparent à propager, disparate, l’éternelle brise
L’écrin des maux délivre son râle parfait dans le silence
Comme un enfer restauré, il égrène le réconfort
Bousculé sur son trône par la fin de ces jours si purs
Claquète, sillages après passages, les déserts cendreux
Les eaux sales, les hommes morts, calfeutrés dans leurs progrès
C’est le travers de l’air des époques
Peut-il être ainsi, impérieux témoins de tant de gâchis
Que le granit épuré demeurerait ton unique décor
Comme un paradis dévoyé, s’exaltent des diables dotés de passes
Vole entre tous les rivages, la nuit est venue récoltée son labeur
Quand survint les ombres d’étoiles, des débris de nuages
Tremblent en leur tour invisible tes compagnons de gloire
On suppose, qu’à la mort de tout, tu seras.
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Nadège ANGO-OBIANG