Les minutes deviennent des heures
Dans l'immensité de la nuit
Les nuages soudain prennent peur
Devant cette lourdeur qui anesthésie..

Les tissus collent sur la peau
Des corps allongés, ramollis
Les muscles sont au bout du rouleau
Tout est flétri, rétréci...quel souci !

Les draps imbibés de sueur
Repoussés au fond du lit
Sont de bien tristes spectateurs
D'ébats dépourvus d'appétit ..

Les corps n'écoutent plus leur coeur
Sombrant inassouvis, perdus dans l'ennui
Et la persistante odeur de la sueur
Envahit courbes et vallons..assoupis !

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MON 2eme RECUEIL...JE TE PORTE L'AUBE..EST DISPONIBLE..
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