A perte de raison.
Regards infinis figés sur les peut-être
Ils avancent en oblique au gré des vents dominants .
Les sourires se font douleur devant tout devenu rien .
Ames profondes aux douleurs sans fond
Leurs corps se font lumière au baiser d’un sourire .
Que cherchent ils dans leur torpeur sans lumière ?
Comme nous , l’amour d’une main tendue ,
La douceur d’une caresse , la tendresse d’un mot .
Leur différence fait peur aux bien pensants du village .
Leur esprit vogue sur des horizons fractals ,
Là où personne ne va dans les vortex neuronaux .
Ils avancent comme des programmes tout faits .
Ils quêtent l’amour avec une grimace .
Ils aiment en criant plus fort que tempêtes océanes .
On les nomme « fous » alors qu’il sont différents .
Parfois enfermés entre murs sans fenêtre ,
Ils meurent sans lumière , sans soleil , sans chemin
Poussés par la peur des foules aveugles et sourdes .
Dieu fasse qu’ils puissent encore rêver ….
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Il est un temps pour chaque âge :
A vingt ans , tout semble possible. A quarante , tout est possible. A soixante tout semble possible mais pas forcément souhaitable .
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