Assis sur une pierre au gré des impatiences
d'une elle,silhouette qui se serait perdu
l'amitié fait l'ami,l'amour lui l'espérance
j'y suis resté des heures à l'avoir attendu
J'y aurais dit ces choses qui peinent quand c'est timide
un semblant de rien d'autre,la pluie et le beau temps
lui indiquer le vent qu'elle aurait voulu suivre
puis j'aurais dormi là ,qu'elle rêve que je l'attends
Je me vois lui sourire,sourire je me vois pas
et des larmes s'en suivent or j'ai l'air d'un idiot
à tracer dans la terre de deux bois en compas
un monde mal écrit en amoureux mondiaux
Comme la nature est belle moi qui suis son vilain
j'en aime tous ses sens d'un jour en être né
si je vis c'est pour celle qui suivra le chemin
connaissance de moi,à la perdre au benêt
Et le ciel me regarde,il m'en veut je le sais
je ne lui en veux pas car je suis désarmé
il fut déjà vainqueur lorsque l'enfant naissait
l'attardé malheureux est apte à être aimé
Sur une pierre assis moi l'être malvenu
pourrait-elle être mienne ? elle qui m'a tant connu
prévoyant à connaître ma si belle inconnue
j'y suis resté trente ans mais elle n'est pas venue.
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Je ne laisserai sur le papier que l'ombre de mon écriture,juste le soupçon d'une pensée de mon imagination la plus pure.